Extrait du discours de Jean-Michel Bregeon, maire de La Bruffière et vice-président de Terres de Montaigu en charge de l’agriculture, de la ruralité et de l’alimentation
“Ici, l’agriculture, nous l’aimons, nous la respectons. Elle constitue une partie de notre identité. Parce qu’elle s’exprime aussi bien dans nos paysages que dans notre histoire. Parce qu’elle est un secteur économique fondamental et un des emblèmes historiques de notre territoire. Parce qu’elle façonne nos modes de vie. Parce qu’elle représente nos racines, nos valeurs, celles de l’entrepreneuriat, de la discipline, de l’effort, du sens de la responsabilité ; mais aussi celles de la solidarité, de la famille, de la modestie et de l’humilité. C’est donc une fierté pour moi d’être parmi vous ce soir dans ce lieu qui nous ressemble et qui nous rassemble.
L’anniversaire des 50 ans de la Cuma est un événement symbolique majeur pour notre commune. C’est un lieu qui incarne avec force à la fois notre identité et notre modernité. Plus que le demi-siècle de la Cuma « La Croisière », nous fêtons aussi la volonté des agriculteurs de La Bruffière, à l’origine de cette société coopérative dans les années 20, de construire un modèle compétitif et humain, à l’image de notre territoire. Ces entrepreneurs agricoles étaient les précurseurs de ce mode de gestion en Vendée. Ils n’étaient pas seulement des chefs d’entreprises, ils étaient de véritables visionnaires du développement agricole. Nous voyons bien aujourd’hui que, malgré la tendance à la baisse du nombre d’agriculteurs au niveau national, l’activité des Cuma ne faiblit pas.
Dans notre commune qui compte environ 25 exploitations agricoles, la Cuma reste une structure centrale, créatrice d’emplois. Au-delà des professionnels agricoles de La Bruffière, elle profite également à ceux des communes des alentours puisqu’elle compte 48 adhérents dont 27 Gaec et 7 Cuma. Je tiens à féliciter l’engagement du conseil d’administration et de l’ensemble des adhérents qui permettent à la Cuma de relever les enjeux actuels et d’enraciner son développement pour l’agriculture de demain dans celle du monde agricole d’hier. Je sais que vous travaillez sans compter vos heures. Tout le temps que vous consacrez pour la gestion de la Cuma, en plus de vos activités respectives, vous permet de rendre le meilleur service aux adhérents en répondant à leurs besoins grâce à la mutualisation des investissements et à une organisation collective du travail.
En conclusion, je tiens à remercier plus globalement l’ensemble des présidents et des conseils d’administration successifs qui ont œuvré depuis 50 ans au développement de la Cuma et du monde agricole.
Bravo et merci à vous !“